Maintenant que les hurlements étaient proches, Finrod distiguait bien le fait qu'à ces hurlements, se mèlaient des aboyements... Et celà changeait vraiment tout...

Il savait bien sûr comment calmer un chien, mais calmer des chiens et des loups en même temps était moins facile, et si un lou-garou le déconcertrait, celà serait même presque impossible.

Finrod était dans une sorte d'impasse, son arc n'allait pour finir pas lui servir, il était repèré, et il le savait...

Il ne fît plus de geste très lents, pour ne pas se faire remarquer donc... Mis son arc de côté, et une une idée de sa seule chance, ou en tout cas, il n'avait pas le temps de penser à un autre plan dans l'immédiat...

Il sortit alors sa double lame (j'ai vu que des personnes hésitaient quand à ce qu'est une double lame, une double-lame est en fait une sorte de bâton de métal, avec les deux extrémités qui sont taillées comme des lames ^^ :D)

La rare lumière reflètant doucement l'argent dans lequel elle avait étée forgée...

Mais il n'en resta pas là... il passa sa main sur la lame, pour le faire saigner... Celà avait le désavantage qu'il ne pourra plus se cacher, Damien pourrait suivre à la trace l'odeur de son sang... mais... celà pouvait aussi faire rentrer dans une sorte de rage, de grande faim, le loup-garou qui se tennait non loin de là...

Il asperga de belladone son sang qui était resté sur la lame, les extraits de cette plantes étant donc fixé...

Le plan était simple... s'approcher doucement, et pousser le loup-garou à attaquer, et lui faire ne fusque qu'une simple blessure pour que la belladone puisse agir... le seul véritable danger étant que si ça marche, le loup-garou souffrira autant que lorsque d'humain, il est passé sous cette forme... Et si Finrod ne faisait pas attention, il pourrait être haché menu... tout simplement...

Il s'avança donc, avec sa lame ensanglantée de son propre sang, vers le loups-garou.

Le son d'une moto se fit entendre dans le lointain. Un son de plus dans la nuit n'attirait pas l'attention. Ce qu'il avait de particulier avec celui-ci, c'est que les personnes à son origine avait un lien direct avec la scène qui se passait devant l'Animalerie Fraser.

Bastien sauta d'un bond sur le sol, regrettant un instant le contact contre le corps délicat et ferme de Lorangel. Il écarta cette pensées et s'étira un instant avec une grimâce de douleur, ses jamebs n'ayant guère appréciés ce premier voyage en moto.

Il se tourna vers Lorangel, le regard triste mais tout le corps tendu en sentant son frère non loin de lui.

- Merci beaucoup Lorangel, je...

Il se passa encore la main dans les cheveux, geste devenu familier avec le temps. Ses joues étaient rosies par le vent, et sa bouche avait un pli angoissé.

- Allez vous mettre à l'abri, j'ai l'impression que quelque chose de mal va arriver. Je ne voudrais pas qu'il vous arrive quelque chose.

Il fit un sourire un peu effrayé mais sincère.

- On se reverra, vous savez où me joindre...

Lorangel ne bougea pas, malgré la mise en garde de Bastien. Elle avait les yeux fixé sur un point, derrière le jeune homme. Elle le voyait, le loup-garou, ou alors quelque chose lui ressemblant, elle n'en savait rien. Tout ce dont elle était sûre à présent c'est que cette chose n'était pas totalement animale, ni totalement humaine. Elle se souvint alors de la description de Bastien quant à la bête blessée.
*Elle est animale mais pourtant est dotée d'une intelligence humaine* et cela lui fit froid dans le dos.

La bête s'agenouilla et sembla faire signe à quelqu'un, ou quelque chose d'avancer. La jeune femme entendit alors des aboiements, et des cris de loups. Elle voulait s'enfuir mais ses jambes semblaient ne plus répondre à sa tête. Plus les hurlements s'approchaient, plus son corps se figeait.

Elle sentit alors quelque chose lui renifler la main droite et poussa un hurlement de terreur. Elle se retourna et se retrouva nez à nez avec un chien de taille moyenne. Lorangel le fixa, se demandant combien de temps il allait lui rester à vivre si tous ses chiens et ses loups lui sautaient dessus. Des yeux jaunes étaient partout dans l'obscurité. Son coeur battait la chamade, et son souffle était maintenant rapide et presque douloureux.

[ HRP: Oui, je sais ce que c'est une double-lame. Pour Lorangel: Je ne ressemble pas vraiment à la créature que tu as pu voir... Ce n'est pas moi XD )

L'homme-loup lanca un regard moqueur au guerrier de la nature. Il huma l'air et jetta un regard insistant à Finrod. Un semblant de sourire étira sa gueule de loup, amusé. Il reconnaissant l'argent et la belladone. L'humain en la bête connaissant les plantes et les animaux et la couleur caractéristique de l'argent rendait le matériaux évident... et il était sûr que celle-ci était en argent, puisque qu'une arme en nickel aurait été stupide.

- Belladone... Argent... pas effet, petit. dit-il, ayant toujours de la difficulté à articuler convenablement.

D'autres présences... Il gronda au bord de l'hystérie, ses yeux s'agrandir par la fureur d'avoir a nouveau des intrus sur son territoire... ou plutot un intru... le second n'en était pas un... c'était son frère... et il le savait.

- Bastien !! Hurla-t-il. Intrus !

Il s'était directement adresser à son frère. Qui en vérité n'avait jamais vu Damien dans cette transformation...

Il s'avanca vers Finrod, menacant. Ses crocs et ses griffes luisant dans la nuit. Les loups et les chiens étaient arrivé... Un certain avait humer Lorangel mais ne semblèrent pas vouloir lui faire du mal... du moins pour l'instant.

Ont aurait dit que tout les chiens de la ville et canidé de la forêt s'était donné rendez-vous autour de Damien. Chiens et loups se postèrent près de l'immense bête et ceux-ci devinrent agressif envers Finrod, adoptant la même attitude que le "loup-garou" à son égard. Il y avait là une quarantaine de loups et de chiens et un loup-gaou se dressant devant lui. Il ne semblait pas effrayé par la vue de sa double-lame en argent. Il semblait même se moquer de celle-ci.

Maintenant que les autres bêtes étaient arrivées... Celà se compliquait pour Finrod, il devait surtout gagner du temps.

Les tentateurs... ils portaient bien leurs nom... Ils avaient tenté Finrod de venir ici en quelque sorte, le laissant presque seul face aux meutes de canidés. Il y avait cette femme là bas... au moins, elle ne semblait pas être en danger...

Il fallait que Finrod conserve le doute chez le lycantrope, si il n'attaquait pas, c'est qu'il y avait une raison. Son messager devait être arriver au temple, et en train de faire veni des renforts.

Néenmoins, Finrod ne laissait aucune trace de peur, combien d'hommes avaient été capable à résister à une morsure de vampire pendant des mois et finir par guérir du mal ? Temps qu'il aura sa volonté, tout ira bien.

Il avait une certaine confiance en lui, la nature ne laisserai pas l'un de ses plus fidèles serviteur succomber par ses propres animaux ?

Mais Finrod ne comprenait pas comment ce lycan avait fait, il avait réussit à faire comme se rallier à lui les canidés, et semblait même pouvoir se contrôler un peu...

Celà faisait longtemps qu'il n'avait pas eu un combat aussi... interessant. Depuis ses combats avec le duc karnac, tout avait été trop facile...

Finrod en eut même un sourire sur ses lèvres, il avait enfin un peu de challenge, mais il ne devait pas oublier son but ultime... et donc la prudence devait passer avant tout.

Finrod n'avait pas encore prononcé un mot, et ne bougeait pas plus encore pour l'instant.

- Damien! cria soudain Bastien, complètement ahurie.

C'était impossible, cette bête ne pouvait pas être son frère! Cet animal intelligent, donc il perdevait l'envie de tuer et de défendre son territoir aussi distinctement que si ça aurait été les siennes, ne pouvait être son frère! Se regard bestial mais malin, qui jugeait de la meilleur façon de tuer l'autre homme...

Il recula, abasourdie, et se heurta légèrement à Lorangel, ce qui lui ramena à la réalité. Il était aussi terrorisé qu'elle, mais avec une forte dose d'ébétude et d'angoisse. Que se passait-il!

Il vit soudain le chien, un chien des ruelles à la fourrure sale et aux muscles saillants. Il fixait de ses yeux mordorés la jeune femme. Instinctivement, il tendis son esprit vers lui. Il capta la faim, mais surtout la soumission.

D'un geste un peu brusque, incontrollé, il aggripa le bras de Lorangel et l'attira près de lui, lui lançant un regard mêlé de peur et de panique, mais où on pouvait clairement lire "Reste avec moi".

Se tournant de nouveau vers le cabot, et tendis encore son esprit vers lui. Mais cette-fois-ci, il força les barrières de l'animal, propageant dans ses pensées la notion de terreur, mais surtout un ordre: Pars.

Le chien poussa un piaillement aigüe, baissa la tête et partit à toute allure, la queue entre les jambes. Avec un peu d'inquiétude, il reconnu qu'il était plus puissant que Damien sur le plan mental.

- Damien... répéta-t-i, désespéré.

Il se tourna et vis l'immense bête qui ricannait. Comment étais-ce possible?

- Damien! cria Bastien avec désespoir. Arrête!

Qu'était-il donc arrivé. Comment était-ce possible? Mon Dieu, qu'allait-il faire?

Lorsque Bastien avait attiré la jeune femme contre lui, celle ci avait eu le temps de voir la panique dans ses yeux et son ordre mental. Même s'il ne le lui avait pas demandé, elle serait restée avec lui, elle ne pouvait plus partir maintenant, pas après ce qu'elle avait vu.

Elle fut étonnée de voir le chien partir la queue entre les jambes aussi facilement. Et se souvint alors que Bastien lui avait dit pouvoir communiquer avec les animaux. Elle ne se sentait pas vraiment en sécurité pour autant.

Le pire fut quand il appela l'animal doté d'intelligence par le prénom de son frère. C'était donc son frère ? La jeune femme n'avait qu'une seule envie, celle de pleurer. Mais elle se retint. Se n'aurait pas été des larmes de chagrin, mais des larmes de trouille et ça ne servait strictement à rien.

Elle n'avait absolument aucun contrôle sur la situation, aucun contrôle sur ses propres sentiments et cela la rendait malade. Elle se retourna pour faire face à Bastien et planta ses yeux dans les siens.
- Et si tu entrais dans son esprit ? Et si tu le calmais comme tu viens de le faire avec le chien ? Ca ne sera peut-être pas aussi puissant, mais assez pour le calmer, le temps que l'on trouve une solution.

Finrod avait assisté avec attention aux actions et dire du nouvel arrivant, vis à vis de cette femme...

Ce lycan et cet homme se connaissaient donc, peut être étaient-ils frères ? En tout cas, cet homme avait réussit à faire partir l'un des chiens...

Il allait devoir user de l'une de ses capacités, et se faisant, il y auras moins de surprises pour ses futurs ennemis... mais, celà pouvait fontionner...

En fait, Finrod y avait déjà pensé, et s'y était préparé, la raison pour laquelle il ne bougeait plus depuis un moment, il était en intense concentration, il n'avait pas encore fait celà pour un grand nombre d'être, mais il se sentait prêt.

Finrod usa de la langue des esprits de la nature, reliant chaques esprits des êtres pour pouvoir communiquer...

Cette langue est très difficile à apprendre... et la seule difficultée est de relié les esprits. Elle a comme caractéristique le fait que l'on use des sentiments pour communiquer, que le cerveau redécompose en mots, et il est donc impossible de mentir dans une telle discution.

De plus, c'est comme si l'on était déconnecté de son corp, et Finrod n'a pas encore percé le secret pour pouvoir user de cette langue et se mouvoir en même temps, il est peut être impossible de le faire pour un simple humain...

Il lia donc les canidés, le loup-garou, ainsi que lui même, et cette personne qui semblait connaître le lycan.

Passa alors une sorte de message que tous ceux cité un peu au-dessus comprire...

Celà ressemblait plus ou moins à ceci : "Je suis Finrod, du temple de la nature, j'ai prit, pour l'instant, cette ville en protection, je te somme, lycan, d'arrêter ton manège au risque de provoquer la fureur de la nature.".

En même temps, les esprits inférieurs, les canidés donc, s'arrêtèrent net, restant calme, quel que soit les entraves qui avaient étée misent sur eux, d'une partie par le seul vrai pouvoir de Finrod, et d'autre part car normalement, seul les esprits de la nature savent "parler" cette langue, et que toutes les créatures animales et végétales leurs prêtes d'instinc le plus grand respect...

Il ne laissa personne d'autre continuer tout de suite, et une autre idée, une autre phrase s'incrivit en chaques être : Vos pouvoirs pourraient servir la nature contre ses ennemis, lié vous a elle, et vous serez épargné.

Vous sentiez, comme si celà était naturel, que vous pouviez répondre par votre esprit très facilement, même si celà étai déroutant de ne pas passer par les cordes vocales, sauf peut être pour le lycan.

La première réaction de Finrod fût de penser que cet être n'était pas normal... un tel contrôle sur les canidés, celà en était presque effrayant, même pour lui.

Ce lycan, si s'en était bien un, venait de rompre la "langue", et ce si brutalement, que Finrod en perdit toute concentration, il avait sous-estimé son adversaire...

Il était donc conscient lorsqu'il vu cette chose, que se soit unlycan ou non, lui foncer dessus... mais Finrod était un peu débousolé par la violente interruption de la "langue".

Nul doute que cet être était plus puissant que Finrod aurait pu le penser, comme son ancien ennemis.

Mais il ne fallait pas penser à celà...

Il n'y avait pas eut asser de temps pour que les élémentaires puissent arriver...

Et il n'y avait pas que celà, il venait de voir une faiblesse de plus chez lui, ses blessures ne se referment pas quand il use de la langue... surrement dût au fait qu'il use tout son esprit pour pouvoir la créer...

Il avait perdu un peu de sang, et il lui faudrait plusieurs minutes pour avoir recourt à son bras gauche...

Des minutes qu'il n'avait très certainement pas.

Finrod, dans son état de faiblesse, devait réagir en quelques dizièmes de secondes pour ne pas être haché menu par cet être...

Il usa par intermitance, de l'anneau sacré du vent, sur le sol, en se propulsant vers le sommet d'une maison, et repoussant faiblement le lycan qui se ruait sur lui...

Finrod aurait put prendre l'avantage à ce moment avec son arc... mais il ne pouvait tirer avec un bras encore inutilisable...

Il puisa dans ses forces pour agir comme si il n'avait rien. Il ne fallait jamais montrer à son adversaire que l'on faiblissait... L'espoir, la volonté, sont les plus grandes armes...

Il avait réussit à gagner quelques secondes, le lycan, ou cette chose... sera de nouveau sur lui dans peu de temps...

Finrod, était juste au bord de la maison... on allait bien voir si cet être ne craignait ni l'argent, ni la belladone... Dès que l'ocassion se présentera, il fera office de sa double lame comme une lance, dès qu'il sera sûr de toucher sa cible... Comme le fait qu'elle saute, pour le retraper sous l'effet de la fureur...

En tout cas, même si celà ne marche pas, il gagnera de nouvelles secondes, très précieuses...

En voyant la bête bondir sur un homme qu'elle ne connaissait pas, Lorangel sursauta et retint un cris de terreur. Des chiens arrivaient de partout ainsi que des loups. Soudain, une idée lui vint en tête. Bien sûr, ça serait dangereux mais ils ne pouvaient tout simplement pas rester là à regarder cet homme se faire décapiter. Elle regarda à nouveau Bastien.
- Ca va te paraître bête, et stupidement dangereux, mais à mon avis on n'a pas le choix, n'est-ce pas ? Il nous faut agir...

Elle posa un regard sur sa moto. Elle savait parfaitement la manier, même à grande vitesse.
- Si... si tu arrives à distraire cette bête, juste le temps que je démarre et que je chauffe un peu ma bécanne. Je pourrais aller le narguer avec... l'empêchant ainsi de tuer cet homme.

La jeune femme reprit les gants en cuirs qu'elle avait mis dans le casque et les enfila. Gagnant ainsi du temps, si Bastien était d'accord avec son idée.

Bastien suivait l'échange de l'homme et de la bête, la bouche ouverte, passablement éberlué. Il se sentait prit d'un tremblement, qui n'était peut-être ni la peur, ni la crainte, ni l'inquiétude, mais simplement un intense sentiment de dépourvu. Il sentait la situation lui échapper, à lui et à sa compréhension, comme un filet d'eau qui glisse entre les doigts. L'homma avait reçue une légère blessure à son bras gauche, avant de sauter hors de porté d'un mystérieux et effrayant moyen. Bastien avait l'impression de nager en plein compte de fée. Damien, un espèce de... loup-garou?

Il sentit le pouvoir de Finrod effleurer son esprit, sans y entrer toutefois. Bastien maitrisait assez bien le sien pour pouvoir se protéger ce celui des autres. Il entendait vaguement ce que Lorangel lui disait, mais il avait l'impression que ses paroles étaient assourdies, comme lorsqu'on est sous l'eau. Mais sa dernière phrase sonna comme un coup de tonnerre dans ses tympans.

- Non.

La réponse était sortit de sa bouche à peine formulée dans son esprit. Il soutint sans sourciller le regard de Lorangel de ses yeux bleus où fourmillaient une mutlitude s'émotion.

- Non c'est trop dangereux...

Il posa sa main sur le bras de la jeune fille pour la retenir, avant de regarder son "frère".

- Et puis ça ne marchera pas. Il est trop... focussé sur l'homme. C'est un intru dans son territoire il... Damien prend ça comme un défi. Oui, il veut lui faire payer.

Il plissa les yeux, et fixa intensément son frère. Puis il tendis son esprit. Il dut le faire viollemment, pas comme à son habitude. Il percuta comme un bélier les barrières mentales de Damien. Son esprit se tendit, renonçant à percer ses défenses tout de suite. Avant, il s'enroula autour du sien, roulant et l'envellopant comme une couverture de plume, lourde et douce. Il lui fit savoir que c'était lui, c'était Bastien. Des sentimens d'inquiétude, de crainte, d'incrédulité, de supliccation. Il voulait faire arrêter son frère, il ne voulait pas forcer ses barrières. Ce ne serait qu'en dernier recourt.

Damien rata son attaque, n'effleurant que le bras du rôdeur. Il se retourna rapidement en tout sens, cherchant son ennemi avant de le toruver, percher sur SON toit ! C'était à lui ! Et son ennemi était un lâche, un couard ! Fuyant son adversaire comme une ... une... une proie !!
Damien était le prédateur et c'était clair dans son esprit ! Son adversaire agissait comme une proie, il le considérera comme une proie !

Damien sentit quelquechose envelopper son esprit, il tituba. La bête perdit de son équilibre un moment, désorienté par l'intrusion. C'était Bastien... Le loup tourna la tête vers bastien... un regard surpris sur le visage.
- Pourquoi...? Bastien ? Intru... Lui méchant... Lui vouloir faire mal à nous...

Il se laissa doucement bercer par l'espèce de réconfortant que lui transmettait Bastien. Malgré le fait qu'il captait l'inquiétude de son frère... il ne la comprenait pas pour autant. Pourquoi ? Bastien ne voulait pas qu'il chasse celui qui les espionnait, celui qui avait sortit une arme contre lui et nourrissait de sombre dessein à leur encontre ?
La bête sembla se calmer... un air abbatu sur son visage. Il tomba sur ses quatres pattes se dirigeant vers Bastien d'un pas las. Il semblait amorphe, tout désir de combatttre l'ayant quitter.
Il vint s'asseoir près de Bastien, à la facon des humains, ses jambes replié contre sa poitrine, les bras entourant ses jambes. Il jetta un regard à Bastien et ensuite à Finrod, il tenait toujours le guerrier en joûte, le surveillant du coin de l'oeil.
Il poussa un soupir comme quelqu'un ayant été brimer dans ses actions.

Bastien l'envellopa de son amour, et le sentis ceder. Il cessa sa réserve, sa rage, et fondit devant lui, l'accepta. Sa présence se fit moins opressante, et son esprit caressa le sien d'un geste réconfortant. Il tentait de lui communiquer tout l'appaisement qu'il pouvait trouver.

Il sentait Lorangel trembler contre lui, et lui-même avait du se faire violence pour réprimer un mouvement de recul lorsque la bête s'était dirigé vers lui. Mais il avait croisé le regard émeraude, et l,avait reconnu. C'était bien son frère, cette présence, cette créature. il pouvait lire en lui comme il lisait avec les animaux, avec un peu plus de difficulté peut-être. Mais il le reconnaissait.

Avec hésitation, il lâcha le bras de Lorangel, et s'agenouilla, lentement, prudemment. Avec une lenteur délibérée, il avança la main et la posa doucement sur l'épaule de son frère. Il sentait la fourrure rêche et épaisse sous ses doigts. Il sentait l'odeur du fauve, les muscles saillants. Mais c'était bien Damien.

- Non, murmura le jeune homme, pensif et troublé.

Il cessa de se demander pourquoi? et comment?, et se contenta de se laisser entrainer dans la parfaite harmonie qu'ils partageait. Son esprit envellopait le sien comme une bulle d'eau, lui communiquant des émotions douces et rassurantes. Il ne pouvait vraiment parler comme ça, mais cela valait bien milles mots...

- Il n'est pas méchants, chuchota Bastien. Il ne savait pas. Nous ne savions pas. Il ne comprend pas. Il veut juste passer... Laisse-lez partir, rentrons chez-nous...

Son autre main se posa sur son autre épaule, rassurante. On aurait dit deux personnes différentes mais semblables, un miroir montrant une autre nature. D'un coté le jeune homme doux et inquiet, et de l'autre la bête soucieuse et imprévisible. Mais Bastien n'avait plus peur.

C'était son frère.

Tout les muscles de Finrod étaient maintenant prêt, il avait su se faire passer pour proie, et utiliser l'avantage, en faisant croire qu'il était faible...

Cependant, cette créature semblait être en conflit avec elle-même, peut être à cause de l'autre homme... qui peut savoir ?

Le temps passait lentement pour Finrod, perché sur cette maison... ses blessures se refermant d'ailleur à vue d'oeil, il allait bientôt pouvoir se servir de son bras meurtris...

Mais quelque chose n'allait pas, la créature allait "gentillement" vers l'homme, même si cette créature le regardait toujours avec cette lueure de défi dans les yeux...

La tempète semblait passer, mais ses élémentaires seraient là bientôt...

Cette bête ne ferait surement plus de mal cette nuit... il pouvait les faire rentrer au temple... Et lui, il pourra revenir ici le lendemain matin, cette histoire l'a intrigué...

Il resta quelques minutes, et puis fît un signe de tête au personnes se trouvant en bas, il ne semblait n'y avoir plus de grand danger...

Il laissa quand même un élémentaire d'air proche pour surveiller, ne sait on jamais...

Après la négation du jeune homme quant à son "idée" Lorangel resta sans plus rien dire, spectatrice des évènements. C'est alors qu'elle sentit la magie entre Bastien et la créature. Un mélange de peur mais de douceur, de haine mais d'amour. C'était plutôt déstabilisant.

Lorsque la créature s'approcha d'eux, Lorangel se remit à trembler en pensant à leur mort prochaine. Pas qu'elle était spécialement effrayée par l'idée de mourir mais elle aurait préféré pouvoir vivre un peu plus avant que ce moment n'arrive.

Mais lorsque le "loup-garou" s'assit en face d'eux, Lorangel était confuse. Elle sentit Bastien la lâcher et le vit aller s'agenouiller en face de la bête. Lorangel n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée que le "loup-garou" était en fait le frère de Bastien. Elle resta à l'écart, ne voulant pas les déranger.

Elle remarqua alors que l'homme que Damien avait attaqué s'en allait. Elle voulut le rattraper pour lui proposer ses soins mais ses jambes refusaient de bouger. Et elle remarqua que la blessure au bras de l'homme semblait être quasi inexistante. Sa curiosité d'infirmière fut piquée au vif, elle se jura de faire des recherches une fois rentrée chez elle.

Chez elle... cette idée lui fut tellement tentante, un bon bain chaud parfumé à la fraise. Mais en même temps, l'idée de rentrer chez elle seule, d'être seule chez elle l'effraya quelque peu après ces événements. Mais il lui faudrait bien continuer à vivre. Donc...

Elle se fit violence pour ne pas rentrer sans rien dire et s'approcha à pas lents des deux frères. Elle posa une main sur l'épaule de Bastien et dit d'une voix encore troublée.
- Je.. je crois que je ferais mieux de rentrer...
Elle lui sourit. Même si cela n'était pas le sourire le plus éclatant et le plus heureux du monde, elle avait sourit quand même et s'approcha de sa moto. Lorsqu'elle posa sa main sur le siège, une nouvelle vision l'assaillit.

Le Loup regarda Lorangel, elle s'adressa à son frère. Il vit l'homme partir, son ennemi. Yeza... Plus de Yeza... Du moins il ne la percevait plus avec aucun sens.
Il s'adressa à Lorangel de sa voix inarticulé et rauque :
- Toi peux rester... Moi partir.

Le "loup-garou" ferma les yeux et sembla s'endormir. Son corps s'effondra sur le sol verdoyant... Sa respiration se fit presque inexistante et peu à peu il redevint humain. Il perdit ses poils, ses muscles se rétractèrent, sa colonne reprit une taille humaine, son visage lupin laissa place à celui de Damien. Ses iris verticale furent les derniers vestiges de sa métamorphose... il redevinrent normale eux aussi après un petit moment.
Damien était à nouveau lui-même, nu comme un vers dans l'herbe. Ne portant rien comme à l'heure de sa métamorphose, poussé par des sentiments immonde aux yeux du jeune homme... le Désir. Ce désir sans amour était une monstruosité pour Damien et ce fut le déclencheur de sa métamorphose.... inconsciemment.
Damien semblait dormir profondément à l'instant même.

Bastien rattrapa Damien au vol lorsue celui-ci s'effondra dans l'herbe. Il n'accorda pas un regard à l'homme sur le toit, mais déposa doucement (et difficilement, il n'était pas légé!) son frère dans l'herbe. Il s'efforça de ne pas pousser un cri de surprise lorsqu'il reprit lentement sa forme humaine. Il resta longtemps à regarder son Damien, déchiré par de multiples émotions.

La voix de Lorangel le ramena à la réalité. Il se souvint des dernières paroles de l'homme-loup. Il poussa un légé soupir, soudainement épuisé, à demi-penché sur son frère.

- Tu peux rester, approuva Bastien, levant vers elle un beau regard emplie de gratitude. Je t'en pris, reste, je t'dois au moins ça. Il est tard et c'est plus prudent pour toi rester... Ne t'inquiète pas, Damien est maintenant correct.

En effet, son esprit était de nouveau difficilement pénétrable. Il était revenu humain - et lui-même.

La jeune femme regarda avec un étonnement mélangé à de la fascinatinon la métamorphose de Damien. Et lorsque il se retrouva nu comme un ver dans l'herbe, elle rougit et se détourna.

Elle entendit l'invitation de Bastien. Bien sûr rester ici pour la nuit était tentant. Cela lui éviterais de devoir rentrer chez elle et de rester seule. Mais elle ne pouvait pas accepter.

Elle s'agenouilla donc et déposa un baiser sur la joue de Bastien.
- C'est aimable à toi de me proposer de rester... mais je crois vraiment que je vais rentrer.

Elle lui sourit et s'approcha de sa bécanne. Au moment d'y monter, elle se retourna et dit d'une voix douce.
- A bientôt Bastien.

Bastien se tourna vers Lorangel alors qu'elle embarquait vers sa moto, l'air un peu perdu. Ses oreilles avaient rougies lorsqu'elle l'avait embrassé. Il se retint d'insister, et fit un sourire hésitant.

- Merci Lorangel et... J'aimerais bien que... Viens au bal demain!

Il avait lancé cette invitation à brûle-au-point, inquiet à la dernière minute. Il devait y aller quand même, mais cela lui plairait bien si elle pourrait venir...

Il se redressa lentement, soutenant avec effort son frère évanouis.

Lorangel sourit au jeune homme et juste avant d'enfiler son casque, elle lui dit :
- J'y serais.

Elle tourna la clé et démarra les pneus crissèrent un peu sur les gravillons et peu de temps après, Lorangel se retrouva devant chez elle. Elle parqua la bécanne sur le trottoir, sauta en bas, enleva son casque et rentra en courant dans la maison. Une fois dans le hall d'entrée elle se laissa tomber contre le mur et mis sa tête dans ses mains, laissant toutes les émotions de la soirée sortir.

(HJ préviens moi pour le bal)

Damien sembla s'éveiller un instant, il fixa son frère... les yeux empli de larme il lui murmura quand Lorangel fut partit :
- Je suis désolé...
Sa voix se brisa et il sembla retomber dans l'inconscience. En paix... du moins en apparence.

Bastien remarqua alors quelque chose d'étrange sur le torse de damien... une marque... une espèce de cicatrice semblait-il. Une cicatrice oblique sur son torse d'une largeur d'un centimètre et long d'une soixantaine. Comme la griffe d'un animal...
Et Bastien était sûr qu'il n'y avait pas cette cicatrice hier soir... et selon celle-ci elle semblait vieille de plusieurs années...

Bastien n'eut pas le temps de répondre. Le frond baré d'un pli inquiet, il tint tant bien que mal le corps nu de Damien dans ses bras, jettant un bref regard aux alentours. Il était vraiment lourd.

- Chut... chuchota Bastien d'un ton appaissant, même s'il doutait qu'il puisse l'entendre.

Avec de multiples efforts et de longues minutes, il finit par arriver à entrer Damien dans la maison. Il renonça à le faire monter à son appartement, qui se situait au-dessus de l'animalerie (celui de Bastien était derrière), alors il le traina jusque dans sa chambre et l'étendit sur son prorpre lit. La nudité de son frère ne le dérangeait guère, ils étaient frères après tout.

Il passa une main hésitante sur la cicatrice sur son torse, puis serra ses bras contre son corps, pris d'un frisson. Il se sentait trembler de partout, aussi, après avoir remonté les couvertes sous le menton de Damien, il tira une chaise près du lit et se laissa tomber dessous. Il tentait de garder son calme, mais se sentait céder lentement à la panique. Que c'était-il donc passé? Tout ça était horrible! Et cette cicatrice...

Il laissa son regard dériver sur son frère, qui dormait paisiblement dans le lit. Bastien sentit des larmes monter à ses yeux, mais les réprima vite; il n'allait pas pleurer comme une fillette. Il poussa un long soupir en observant l'expression de béatitude qu'avait toujours Damien en dormant. Qu'allait-il faire maintenant?