Prénom et Nom : Élizabelle Meyer
Âge : 20 ans
Qualités et défauts : Élizabelle est une jeune elfe assez attachante. Elle est drôle, sympathique, et contrairement à son frère Thomas, elle est beaucoup plus expressive et sociable. Elle adore rencontrer de nouvelles personnes, faire des nouvelles expériences, apprendre de nouvelles choses. Elle ne recherche que le bonheur des autres, et n'hésiterait pas à aider quelqu'un dans le besoin. Elle n'est pas du genre rancunière, bien qu'elle n'aime pas se faire berner ou se faire jouer dans le dos. Dans un tel cas, elle préfère se retirer plutôt que de faire une scène. Elle peut parfois paraître pour une allumeuse, mais il s'agit simplement de son côté de caractère qui adore plaire. Elle aime être aimée, tout simplement. Quelque peu naïve, elle a un petit côté lunatique aussi, et les élèves les plus mal intentionné peuvent parfois en profiter.
Métier souhaité ou Étudiant: Étudiante
Si étudiant, vous étudiez en quoi? : Art dramatique
Histoire : Dans l’univers secret qu’avait jadis créé par Mme Mary Shaw, un regroupement d’efles s’était formé dans les profondeurs de la forêt d’Amécart. Ces êtres sylvestres vivaient en petit groupes indépendants des uns des autres, et chacun développèrent une spécialité qui leur était propre. Pendant des années, aucun échange avec l’extérieur des forêts n’avait été fait. Les elfes étaient habitués à se débrouiller par eux-mêmes et les nouvelles créatures représentaient l’inconnu, ce qui avait pour effet de les effrayer. Bien sûr, il y avait toujours quelques curieux qui s’étaient aventuré sur leurs terres, mais ceux qui en sont revenus racontent peu de chose à leur sujet. On dit surtout qu’ils ont été dégoûté et apeuré par la méchanceté, la violence et l’égoïsme qu’ils avaient ressenti entre les deux clans qui opposait les humains.
Un jour, un humain du nom de David Meyer se trouva sur le chemin d’une jeune elfe du nom de Manwathiel. Cette dernière venait tout juste de quitter le nid familial et elle recherchait dans la forêt des branches mortes et de la paille fraîche pour solidifier le toit de sa hutte. L’étranger était enfoui sous les feuilles mortes de la forêt, apparemment inconscient. N’écoutant que son bon cœur et oubliant les commérages peu flatteurs sur les humains, la jeune elfe traîna David jusqu’à son logis. Elle prit soin de lui comme s’il s’agissait d’un membre de son clan, épuisant toute son énergie à ses pouvoirs de guérison. Quelques jours plus tard, David se réveilla en sursaut comme s’il se réveillait d’un mauvais cauchemar. À peine leur regard s’était croisé, que la jeune elfe et l’humain intrépide savaient que leur destin étaient maintenant liés. En dépit des protestations de ses parents et de ses pairs, Manwathiel accueillit définitivement son amant chez elle. Mais ne pouvant tolérer la situation davantage, les membres de son clan les chassèrent de leurs terres quelques mois plus tard, reniant le sang elfique qui coulait dans les veines de Manwathiel. Les deux nouveaux amoureux vivèrent dans la forêt comme des nomades, établissant un nouveau campement à chaque semaine pour ne pas se faire repérer par ces elfes bornés. Mais Manwathiel sentait la vie grandir en elle, et quelle ne fut pas la joie de ses parents lorsque Thomas, le frère d’Élizabelle, présenta le bout de son nez quelques mois plus tard.
Quelques années plus tard, la famille s’agrandit pour accueillir deux nouveaux membres de la famille : les jumelles Aria et Élizabelle. Les enfants furent élevés et éduqués principalement par ses parents et les animaux de la forêt. Ils savaient qu’ils ne pourraient pas retourner chez ses ancêtres elfes, mais ils n’avaient aucune idée pourquoi son père refusait de retourner parmi les humains, où ils pourraient peut-être jouir d’un plus grand confort. À chaque fois qu’un des enfants posait la question, David déviait soigneusement la conversation. Il était inutile de questionner la mère, puisqu’elle ne semblait pas en savoir plus qu’eux. Élizabelle entretenait une belle relation avec son frère et sa sœur. Aria, un peu plus petite et timide qu’Élizabelle, était surtout le cerveau du duo, alors qu’Élizabelle et Thomas parvenaient toujours à se mettre les pieds dans les plats.
Lorsque Élizabelle atteignit ses 12 ans, son père se fit tuer par une bande d’elfes rebelles de la cité de Borgniel alors que la famille avait établit leur campement non loin de la frontière. Thomas protégea sa mère et ses sœurs, mais il dut s’enfuir à la hâte dans la forêt pour ne pas se faire égorger comme son père. L’elfe et ses deux filles n’avaient aucune idée de l’endroit où il avait pu se réfugier. Il savait probablement que les elfes seraient cléments envers sa mère et ses sœurs à cause du sang dans leur veine, mais quant à Thomas, malgré ses oreilles de demi-elfe, il ressemblait beaucoup trop à son père pour pouvoir espérer cette clémence.
À la cité, ce qui restait de la famille fut hébergé chez un artisan du clan. Plusieurs années passèrent avant que les filles et leur mère parviennent à faire leur deuil et accepter leur sort. Après tout, elles venaient de perdre les deux hommes de la famille, et vivaient presque en esclavage chez l’artisan qui les faisait travailler chaque jour pour payer leur logis. Dans le fond, l’elfe se faisait vieux, et n’avait jamais prit de femme. C’était une occasion rêvé pour lui de s’assurer d’avoir une descendance à qui léguer son domaine. Il avait également un œil sur Manwathiel, mais cette dernière refusait les avances du vieil elfe. Elle avait l’intention de garder son honneur jusqu’au bout et de rester fidèle à feu son mari. Le temps finirait peut-être par la ronger jusqu’aux os, mais en attendant, elle s’accrochait à l’espoir que ces deux fillettes ait un bel avenir devant elles.
Élizabelle et Aria eurent une éducation un peu plus conventionnelle que leur frère disparu. Elles eurent la chance d’aller à l’école et d’en apprendre un peu plus sur le monde extérieur, les connaissances s’étant améliorées avec le temps. Aria voulait se spécialiser en tant que guérisseuse, mais Élizabelle, elle, avait été complètement chavirée par les pièces de théâtre que leur racontait maître Hawke. Bien sûr, l’art de la scène n’était pas enseigné chez les elfes et personne ne croyait qu’un jour il puisse y avoir un théâtre dans la cité, les elfes étant peu enclin aux changements et fidèles aux traditions.
Elle raconta ses rêves à sa mère, et cette dernière lui confia que David lui avait parlé d’une université qu’il avait visitée, dans son jeune temps. Elle savait qu’elle se situait un peu plus au Sud, et qu’il fallait longé le ruisseau pendant près de deux semaines de marche, mais si elle était bien déterminée à concrétiser ses rêves, elle parviendrait à les atteindre. Élizabelle se prépara donc graduellement à ce grand voyage. D’abord intellectuellement, en rassemblant le plus d’informations sur les humains et en préparant son sac de voyage, puis émotionnellement. Elle savait qu’elle quitterait sa sœur jumelle et sa mère, mais en même temps elle pourrait toujours revenir à la cité pendant les vacances. De toute façon, Aria, de son côté, avait en vue le petit Jérémiel, qui lui parlait déjà de mariage ! Elle n’avait donc pas à s’en faire pour elle. Elle s’inquiétait un peu plus pour sa mère qui se retrouverait bientôt seule à la maison avec l’artisan… Elle lui enverrait des missives à toutes les semaines pour s’assurer qu’elle allait bien.
Le grand jour arriva enfin. Quelques camarades de son âge vinrent la saluer, et tout le monde lui souhaita bonne route. Après tout, elle n’était pas la première à vouloir marcher dans les pas des humains. Ils doutaient qu’elle revienne parmi eux un jour, la demoiselle étant trop intrépide pour rester sédentaire toute sa vie. Les adieux avec sa mère et sa sœur furent éprouvants, mais la jeune demi-elfe était forte et elle parti le visage souriant. Après tout, elle débutait une toute nouvelle aventure, et sa mère était fière d’elle. C’était ce qui lui importait le plus pour elle…
Près d’un mois plus tard, elle débutait ses études à l’université. Elle avait réussi à obtenir une audition après avoir convaincu l’administration de l’établissement qu’elle n’avait pas fait tout ce chemin pour rien et qu’elle méritait qu’on lui accorde au moins une chance. Elle ne reniait aucunement ses origines et les affichaient même allègrement. Elle était loin de se douter, parcontre, que son frère Thomas se trouvait pratiquement au même endroit qu’elle, et qu’inévitablement, des retrouvailles éprouvantes auraient lieu.
Qu'est votre personnage? Demi-efle
Si vous êtes sorcier ou autre, quels pouvoirs avez-vous? : Interprétation des astres, faculté de parler aux animaux et pouvoir de guérison.
Appréciations du forum jusqu'à maintenant: Très bien ^^
Comment avez-vous connu le forum? : Grâce à Thomas, bien sûr.
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