Le lendemain matin...

Damien s'éveilla avec un mal de crâne terrible... Il ouvrit les yeux doucement, incertain s'il voulait vraiment s'éveiller et ne pas replonger dans les limbes du sommeil ; pourtant si douce et réconfortante.
Le soleil inondait son visage... il n'avait pas d'autre choix que de se lever.
Il s'assit contre le rebord du lit, encore endormit il ne remarqua pas réellement son environnement présent.

Peu à peu il s'éveilla et prit conscience qu'il n'était pas dans sa chambre ! Il était dans la chambre de Bastien... qu'est-ce qu'il faisait là ?... La mémoire lui revint peu à peu... tout dans ses moindres détails. Il avait conscience de ne pas avoir été lui-même à partir d'un moment dans le Bar... il se souvenait de tout ses sentiments que le véritable damien trouvait sale. Il se souvenait du désir ressentit pour la belle Tentatrice... tout était de sa faute... elle l'avait tenter... et cela avait réveiller quelque chose... quelque chose qu'il aurait voulu qui reste enfouit ! Était-ce elle qui avait implanté tout ces sentiments étrange en lui ? Ce désir ? Avec le pouvoir qu'elle possédait peut-être qu'elle l'avait volontairement envouter !?
Non... Non... impossible... il était déjà devenu cet autre Damien... ce côté débauché de Damien...
Et il l'avait regretter... et encore il le regrette... ce regard de fauve, cette attitude hautaine et supérieur, cette assurance que seul un prédateur pouvait avoir sur sa proie.
Il y avait de ca longtemps, une histoire horrible s'était passer... son frère, son frère chéri lui-même ne la connaissait pas... la première fois qu'il était devenu cet homme si sûr de lui... Damien en frisonna.
Il n'était pas devenu la bête d'hier soir, cette nuit-là mais cela aurait pu... Si un homme n'était... non ! Il voulait oublier cette histoire...

Il passait une main moite sur son visage. Pourquoi lui... En fait... il remercia presque que la bête soit apparu à ce moment... l'empechant de commettre une contradiction à ses valeurs... couché avec une femme qu'il n'aimait pas. Mais il aurait pu tuer un homme...
Damien pensa jouer le jeu de l'amnésie... comme il avait su si bien le faire la dernière fois mais... il ne pouvait pas se cacher derrière cette attitude lâche mais il avait peur... il avait peur d'affronter le regard de son frère... le regard des autres...
C'était bien à cause de ces évènements que Damien n'était pas à l'aise avec les filles.... il ne sait jamais quand cette bête resurgira...!

Il regarda autour de lui... où était Bastien ?

Nombre de messages : 77 Age : 33 Date d'inscription : 20/12/2006

Bastien était étendu sur le sol, complètement endormi. Il avait en fait glissé de sa chaise lorsqu'il avait finit par s'endormir, l'esprit tourmenté, vers l'aurore. Il était lourdement tombé sur le sol, s'était cogné la tête, avait poussé un grognement mécontent avant de se rendormir aussi tot.

Il dormait comme un bébé, couché en boule. Son visage avait une expression pensive et un peu crispée et Damien, le connaissant bien, devina que c'était parce q'il avait passé plusieurs heures habillé et donc, sa queue devait être douloureusement raide contre une de ses jambes. Il avait ramené ses bras contre son torse, et, le nez enfoui dans ses paumes, ne s'était toujours pas réveillé.

Avant de s'endormir, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il allait faire. Et il ne le savait toujours pas. De multiples émotions, tous aussi contradictoires les unes autant que les autres, l'avait torturé une bonne partie de la nuit. Inquiétude, soucis, angoisse, peur, un peu de colère aussi...

Damien prit Bastien doucement dans ses bras et le placa dans son lit. Il tenta aussi de dégager la queue de Bastien tout aussi doucement qu'il l'avait placer dans son lit. Il ne tenait pas à le réveiller et fit tout son possible pour que son frère ne se réveille pas.
Il le regarda un instant, incertain.

Si Bastien ne se réveillait pas ou ne manifestait pas son éveil ; Damien partait vers la cuisine et allait s'occuper de la boutique.

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- Salut frérot, fit Bastien alors que Damien s'apprétait à franchir le cadre de la porte. Bien dormi?

Il s'était relevé sur les coudes, et le regardait d'un air ensommeillé. Il semblait plutôt détendu, et si ce n'était la ride songeuse au milieu de son frond, ça aurait pu être une journée comme les autres.

- R'garde dans le deuxième tirroir, je devrais avoir une robe de chambre qui te fait, dit-il, moqueur.

Il fit un clin d'oeil. En effet, Damien était toujours nu.

-... Ah.... ouais... dit-il, riant.

Il n'y avait pas penser !! Il était nu...! Heureusement que Bastien lui avait dit sinon il aurait été ce faire un sandwich à poil... et peut-être même acceuillir des clientes... Ce qu'il était tête en l'air !!

Il s'éclaircit la voix.
-Hm, hm... Ouais bon... Merci, Bast.

Il fouilla un peu dans le tiroir et en sortir la dite robe de chambre et la revêtit.

- Vais aller me changer... dit-il tout simplement, sortant de la chambre et allant dans la sienne.

Il s'y changea et redescendit ensuite, alla se faire son fameux sandwich ! Il avait une faim de loup !! ...... glups.... de loup ? ...

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Une dizaine de minute plus tard, Bastien descendit à son tour. Il avait les cheveux humides et des trainées d'humidité luisaient toujours sur sa peau. Il s'était, en outre, changé, et avait revêtu des vêtements propres.

- Ah! ça fais du bien de ce laver!

Il examina son frère d'un air sceptique, un sourcil levé en signe d'amusement.

- Tu devais faire pareil, mon pote. Alors, dit-il après un long baillement avant d'ouvrir à son tour la porte du réfrégirateur, t'as bien dormi?

Il adoptait un ton légé et totalement innocent. Mais Damien, qui le connaissait bien, pouvait remarquer les muscles de sa nuque tendus, signe qu'il était peu détendu.

- Qu'est-ce que t'en pense ? ... Est-ce qu'ont peux vraiment bien dormir après ... ça ? dit-il d'un ton démolit. Et c'est vrai que je devrais me laver mais pourtant je me suis lavé hier soir... C'est sur qu'a force de se rouler dans l'herbe après... et je dois empester le chien. grommela-t-il.

Damien commenca à prendre une boucher dans son sandwich, et enchaîna les autres rapidement.

- Bah ! Ch'tu chais j'ai pas vraichment mal... Chplus cha hont'. Et Chbon... chomprend pas chplus que choi ! dit-il la bouche pleine.

Et c'était la vérité... il ne comprenait toujours pas cette métamorphose.
Il avala sa dernière bouché et s'exclama :
- Tu sais bien que tu serais le premier avertit en temps normal. Seulement ca ma prit de court cette fois... Et bah j'vais avoir une de ces honte devant la demoiselle maintenant, ajouta-t-il défaitise. Et pas la mienne... la tienne...

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Bastien resta songeur, le regard fixé sur le contenu du réfrégirateur sans le voir vraient. Il remua les paroles de Damien dans sa tête, lentement, en prenant bien soins d'y penser. Il était comme ça, Bastien; il réfléchissait toujours aux questions importantes de peur de porter un jugement hatif.

Finnallement, plus fine bouche ce matin que son frère, il sortit un restede paquet de bacon, la boite a oeuf et une boite de fromage. Toujours pensif, il mit lentement un poêle sur le four et alluma le rond à modéré. Il ne portait qu'un paire de short et un T-shirt, et sa queue flexible ondulait doucement au rythme d'une musique invisible près de ses mollets. Enfin, il s'appuya les paume contre le comptoir, de dos, faisant enfin face à Damien. Celui-ci, triste, était néenmoins de meilleur poil après avoir mangé.

- Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant, Dam'? finit-il par demander, une lueur un peu déçue dans l'oeil. Je t'aurais pas rejeté Dam', comme t'as pas fais quand j'ai dévoucouvert que j'avais une queue... J'aurais pu t'aider, tu sais. C'était dangereux, très dangereux hier, tu aurais pu blesser quelqu'un, tu l'aurais surement fais si je n'étais pas arrivé avant... Quand à Lorangel, t'inquiète pas, je ne crois pas qu'elle t'en veuille vraiment.

Il fit une pause, le regard toujours posé et compréhenif. Il savait que son discour sonnait comme une accusation. Mais son frère devait savoir que ce manque de confiance l'avait déçut...

Il mit quelques tranche de bacon et 2 oeufs dans le poêle qui grésilla et répendit bientôt une vague odeur de brulé. Il avait oublié le beurre. Bah tant pis.