Arefi, ayant fini de méditer avec marché en descendant le cours du ruisseau, logiquement, se disait-il, il finirait par trouver dequoi, s'il y a de la vie, elle est proche des cours d'eau.
Comme de raison il avait trouvé une ville et y était entré.
Étrangement, la ville avait des allures un peu moyennageuse, avec une forge entre autres (il n'en avait vu qu'une seule réellement en fonction au cours de ses voyage). Il marchait un peu au hasard de ses pas, de demandant ce qu'il pouvait bien foutre ici: il y avait beaucoup trop d'humains...mais c'était selon lui une plaie universelle: la connaissance se trouvait en majorité dans les villes...là où il y avait aussi des humains...pff...
Ne sachant pas vraiment quoi faire, il il s'assit sur un porche au hasard, et écouta les conversations des passants, pour tenter d'en apprendre un peu plus sur la place, et sa façon de fonctionner...

Lorangel marchait dans les rues de la ville, elle regardait dans le vague, complétement perdue dans ses pensées. Elle s'arrêta soudain et regarda la vieille façade d'un bâtiment. Elle le regarda intensément - elle se remémora quelque chose invraisemblablement - un triste sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Elle monta les marches du perron et se posta devant la porte, pour revenir aussitôt sur ses pas et s'assoir sur le perron. Et c'est alors qu'elle remarqua qu'un homme y était déjà. Elle lui fit un sourire sans conviction et resta perdue dans ses sombres souvenirs.

Lorangel sursauta lorsque l'homme lui parla. Non pas qu'elle ne l'avait pas vu, mais elle ne pensait pas qu'il lui adresserait la parole, il semblait lui aussi perdu dans ses pensées. Elle regarda autour d'elle et sourit.
- Nous sommes dans la rue de l'église de Centhory, et le batiment derrière nous n'est autre que l'ancienne bibliothèque maintenant transformée en quartier résidentiel.

Elle sourit amicalement et tendit la main à l'homme à côté d'elle.
- Je m'appelle Lorangel, et vous ? demanda-t-elle d'une voix aimable.

Lorangel resta de marbre, elle ne comprenait pas un mot de ce que cet homme disait. Il parlait d'une autre ville. Y aurait-il donc d'autres survivants aussi ? SOudain, cet homme lui fit un peu peur.
- JE pense... je pense que je vais rentrer ! dit-elle en souriant mais son ton trahissait une certaine terreur soudaine.

Arefi fut plutôt surpris par la réaction de la jeune fille, généralement, il n'inspirait pas la terreur, du moins pas au premiers abords, et il lui semblait qu'il; n'était pas si amoché...
Peut-être avait-il dit quelque chose qu'il n'aurait pas du...
Peut-être que mentionner ici qu'il venais d'ailleurs était l'erreur, mais que pouvait-il faire d'autre? Prétendre qu'il venait d'ici, pas sûr que cela marche...
La méthode la plus sûre était encore de demander...

-Vous me voyez désolé si j'ai commis une erreur, mais il faut me dire en quoi je vous ai effrayé, pour ne pas que je recommence...

*Bah...elle fera bien ce qu'elle voudra..peu importe comment je trouverai réponse à mes question...peu importe comment...*

Arefi regarda la jeune dame partir, avec presque un peu de dédain dans son regard...
*Tch...elle aurait pu au moins dire ce qu'il y avait...ce humains...*
Et il se rassit sur le porche qu'il avait décidé de squatter pour le moment...Et y observa le vie qui se déroulait sous ses yeux...
Il avait beau chercher, il n'avait jamais entendu parler d'une ville nommée Centhory...
Où diable pouvait-il bien être...Et surtout, comment cela c'était-il passé? Comment peut-on transporter quelqu'un sur une grande distance comme ça, sans qu'il s'en rende compte...
De guerre lasse, il décida de rechercher un endroit où écluser un godet, et il se dit que sûrement là-bas, il trouverait quelqu'un pour le renseigner...

suite ici