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 Alìce Kingston Honess *}

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Alìce Kingston Honess
Vampire
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Alìce Kingston Honess


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Alìce Kingston Honess *} Vide
MessageSujet: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitimeMar 29 Avr - 13:02

Alìce Kingston Honess
Alìce Kingston Honess *} Alicep1by9
Spoiler:



    Prénommée : Alìce
    Nommée : Kingston Honess, abrégée en Kingston la plupart du temps.
    Âgée de : 21 ans d'apparence
    Née en : Sa réelle date de naissance est le 20 janvier 1915. Elle a vécu 21 ans dans la peau d'une humaine jusqu'a sa transformation en vampire, le 20 janvier 1936, puis a dû vivre confinée pendant 5 ans durant afin de savoir comment contrôler sa soif en présence d'individus humains. Puis a vécu 67 ans de plus avant de débarquer ici en 2008. En réalité elle a donc 93 ans, la vieille!
    Lieu de naissance : Etats-Unis - Texas - Houston, ville capitale.


Caractère :

    L'Alìce humaine était insouciante, fragile, frivole et bien trop influençable. Après sa transformation, la jeune femme a connu une révolution intérieure plus qu'impressionante. L'Alìce vampire est le contraste flagrant de l'Alìce humaine.
    D'un tempérament fier, elle se révèle indépendante et désobéissante. Pas froide le moins du monde, elle vous sourira sans mal mais sûrement pour vous débiter une phrase franche et cassante, pour ensuite pour taper dans l'épaule avec violence et éclater d'un rire mélodieux et fluet. Aucune Sainte digne de ce grade n'oserait approcher la jeune femelle, sa trempe casse-cou et rentre-dedans suffirait à l'achever sur-le-champs. Ne montrant aucun complexe et aucune timidité apparente, Alìce évoque tout haut ce que chacun pense tout bas sans aucune réserve. Qualifiez-la de grande-gueule, elle ne vous dira rien puisque c'est aussi ce qu'elle pense d'elle. Ne se posant presque jamais de questions avant de parler, elle fait office d'une jeune femme très spontanée. C'est pour cette raison qu'elle fait souvent des gaffes, plus ou moins grosses, ce qui toutefois ne semble pas la déranger. Mais contrairement à ses paroles, ses actes sont réfléchis et bien calculés.
    En revanche, ne tentez pas le diable, quand vous la sentez furieuse, éloignez-vous. Alìce est du genre plutôt inflammable pour des broutilles et quand elle s'énerve, mieux vaut ne pas se montrer sur son chemin. Sa spontanéité fait qu'elle pourrait vous flanquer une torpille même si elle vous apprécie. Aucun traitement de faveur, lorsqu'elle est enragée -ce qui arrive régulièrement-, elle n'est pas du genre à épargner les gens. Mais pas d'inquiétude, elle ne vous mordra que si son courroux atteint 500 à l'échelle de Richter.
    Grossière et familière, elle est aussi d'une maturité sans pareille. Evident, pour une femme de 93 ans! Elle se montre tolérante et attachante, en se gardant quand même de s'attacher trop fort aux Humains. Ses propos sont souvent blagueurs, enquiquineurs et elle aime chercher la petite bête. Ne soyez pas trop susceptible avec elle.
    Aussi, notons qu'elle profite des avantages d'être un vampire. Usant de son charme et du mystère naturel qui émane d'elle, elle attire les hommes plus qu'elle ne les repousse et en abuse même. L'on pourrait sûrement la prendre pour une croqueuse d'homme étant donné qu'elle les attire dans sa toile puis les repousse subitement quand l'approche est trop intime : son instinct risquerait de flancher à tout moment. Ainsi, elle pourrait passer comme insatisfaite de ce qui lui est offert et est une cible d'hostilité pour certaines demoiselles la trouvant trop volage -si elles savaient pourquoi c'est le cas!...

    Qualités et défauts : Spontanée, familière et chaleureuse à sa guise, mais très lunatique à cause de sa double existence. Comment être douce mais vampire? Aussi, si elle veut vous redonner des limites, elle le fera sèchement sans aucune pudeur, avec franchise. Elle se montre aussi parfois trop roublarde et ses vannes piquantes peuvent irriter les natures les plus hypersensibles. Puis se montre trop séductrice au goût de certaines femmes, qui ignorent encore que c'est dans sa nature... -vive l'excuse! ='D

    Physique : De taille haute, Alìce a une apparence assez imposante ; élancée, fine mais bien en chair.
    La jeune vampire a prit l'habitude de souvent changer sa coupe de cheveux pour préserver son identité, bien que son visage reste reconnaissable. Sa peau, logiquement blanche, possède une apparence de porcelaine. Son teint est blême, sa peau sublime et sans défauts extrêmement blafarde et lumineuse et ses grands yeux possèdent une couleur décolorée, d'un gris argenté étonnant. Ses cheveux sont actuellement blonds clair, presque blancs. Ce qui toutefois lui va à merveille, et accroît encore plus l'impression de pâleur qu'elle dégage, comme un objet précieux.
    Ses prunelles sont souvent intensément brillants et ses yeux, captivants, reflètent ses expressions avec netteté, miroirs ouverts sur son âme... l'attentif qui saura y déceler ses émotions ne le regrettera pas.
    En effet, les yeux sont comme éblouis par la luminosité, normalement habitués à l'obscurité. Le regard d'un vampire se fait donc troublant et hypnotique, auquel il est impossible de résister.


    Métier souhaité ou Étudiant : Etudiante

    Si étudiant, vous étudiez en quoi? : Vive la magie ! \o/

    Qu'est votre personnage? : Une vampire femelle *o*

Alìce Kingston Honess *} Alicep3eq0


    Si vous êtes sorcier ou autre, quels pouvoirs avez-vous? :
    * Evidemment, elle ne peut être tuée que par des moyens extrêmement complexes
    * Elle n'est pas soumise à la vieillesse, car immortelle (plus efficace que n'importe quel anti-rides! Jalousez-moi, consoeurs mortelles! \o/)
    * Elle possède une rapidité hors du commun, des fois trop rapide pour l'oeil humain ; une viction nocturne d'animal et une force implacable
    * Elle possède aussi un certain don de séduction, pratique utile servant à soudoyer ou "aveugler" ses victimes (pour récolter des informations ou choses à but lucratif, s'entend. x3) Son pouvoir de séduction est aussi celui de tous les vampires. Emanent d'eux un charme et un danger irrésistible pour un mortel.
    * Elle nourrit le don de métamorphomage, celui qui lui permettrait de se métamorphoser en animale. Pour le moment, elle arrive à devenir un félin
    Note provenant du forum Vampires Kingdom :
    * Présence : Malgré que le vampire est plus pale et froid, un vampire a un charisme bien supérieur a un humain, ce qui est surement du a la fluidité de ses gestes et son regard qui est le reflet de son âme du temps ou il était encore vivant.

    Appréciations du forum jusqu'à maintenant : Très bonne. Contexte riche, bon design.

    Comment avez-vous connu le forum? : Par un très bon top-site que j'ai complétement oublié. =D Mais j'ai dû batailler pour vous trouver, ce que je ne regrette pas.

    Est-ce qu'un membre du forum vous envoie ici? : Non

    Autre : Je me suis permis de modifier légèrement le formulaire, comme j'en ai l'habitude sur les RPG ou je vais... Je pense qu'un surplus d'information vaut mieux qu'un trop peu. ^^ Ah et oui ! j'ai vu qu'y avait la vampire slayer, j'espère qu'elle est encore active, sinon c'est plus drôle =\
    Autre chose : je poste l'histoire dans un autre post parce qu'ici, ça dépasse la longueur limite autorisée...

    Code Secret :
Correct


Dernière édition par Alìce Kingston Honess le Mar 29 Avr - 18:20, édité 2 fois
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Alìce Kingston Honess
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Alìce Kingston Honess


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MessageSujet: Re: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitimeMar 29 Avr - 13:05

Alìce Kingston Honess *} Bannmia4gk0

Histoire :


    20 janvier 1915
    Je naissais.
    De l'amour de Mary et Edwìn Kingston Honess, j'étais le résultat. Mon grand frère, de 5 ans mon aîné, m'acceuilla chaleureusement jusqu'a mes 7 ans ou je commençais à lui voler la place de favoris. Je n'en étais pas encore consciente, d'ailleurs, encore jeune et habituée à ce que le monde s'occupe de moi et à ce que je sois leur centre de gravité. Je n'étais pas capricieuse, mais sûrement trop chérie. Si bien que je compris, plus vite qu'il ne le fallait, que c'était de cette façon que je souhaitais vivre. Dulcinée, pouponnée, adûlée. Très tôt je compris pourquoi l'attention des personnes s'attirait à moi comme à un aimant, pourquoi ma mère me vantait auprès de ses connaissances et pourquoi mon père aimait à dépenser ses sous facilement acquis pour me vêtir. Mon apparence de petite figurine, dôtée d'une beauté de petite poupée de porcelaine, avait été chaudement et amoureusement acceuillie et mes parents, sûrement trop sensibles à l'apparence, m'avaient fasconnée telle un pantin de collection et chaque jour semblaient vouloir me construire une vie d'aisance et de plaisir, semblable à un compte de fée. J'étais leur unique fille, celle qu'ils avaient toujours désiré avoir, mignonne, docile, acceptant qu'on me manie comme un admirable poupard. Très tôt je m'habituai à l'amour matériel de mes géniteurs.
    Ils vivaient aisément. La crise économique asséchant les contrées durant ces années 15, mes parents ne la connurent pas, ou peu. Mon père travaillait dans une sublime petite entreprise, -pour l'époque, qui marchait impécablement bien. Ma mère, travaillant alors ici et là pour gagner sa vie, se fit femme au foyer quand les sous ramenés par Edwin, mon père, restaient suffisants à notre bonheur. J'eu quelques années plus tard un petit frère.
    Alors que je grandissais, je me rendais compte que l'engouement que mes parents me portaient ne disparaissait pas. Ils s'acharnaient à me chérir plus que nécessaire et voulaient que je vive dans un monde parfait, immaculé de tout problème et où je n'aurai aucune contrainte. Croyaient-ils vraiment que je n'étais qu'une poupée? Ne comprenaient-ils pas, alors, qu'ils me rendaient chétive et si fragile? Habituée à ce que l'on s'occupât de moi, je ne remuais le petit doigt que pour imposer aux autres mes frêles exigences de pré-adolescente, creusant encore plus le fossé que mes parents avaient sondés.
    Très vite, alors que je n'étais qu'une adolescente âgée de 15 ans, ma mère trouva le moment venu pour m'enseigner la vie idéale que pouvait rêver une jeune fille de mon rang. Une belle maisonnée, un mari doux et riche et des enfants à élever. Voilà ce qu'était, à mon époque, l'utopie tant recherchée. Obéissante et surtout naïve, je sentis donc que mon rôle serait de trouver un mari correct. A chaque fois que le regard d'un homme aisé se posait sur moi et fôlatrait sur ma silhouette, ma mère, au lieu de réagir avec sévérité et prudence pour m'enseigner l'art de la pudeur et de la réserve, arborait un sourire enfantin et innocent, jovial et plein d'espoir. J'eus bientôt l'âge de comprendre que c'était par regret que ma mère s'efforçait tant à me chérir : aurait-elle rêvé d'une vie pareille, sans imperfection et si chimérique?
    Un beau jour de mai, ou le soleil rendait notre vie encore plus douce qu'a l'accoutumée, mon père vint me chercher dans ma chambre. Il était rare que nous discutions tous les deux, la conversation était plus facile avec ma mère -sûrement était-ce parce qu'elle restait à la maison toute la journée-, mais je savais qu'il nourrissait la même ambition que Mary ; m'enfermer dans un trop plein de bonheur.
    Il toqua à ma porte, l'ouvrait et me regardait, d'un regard trop content à mon goût.

    - Ma tendre Alìce, je tiens à te présenter quelqu'un, sois gentille avec lui c'est le fils d'Hed, déclara-t-il en un souffle, d'une voix hésitante et à la fois pleine d'espoir, comme s'il avait débité une phrase qu'il avait appris par coeur. Il ne me laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'un jeune homme se fit voir dans le chambranle de ma porte.
    - Bonjour, Alìce, je suis Julian. Enchanté, murmura-t-il d'une voix de miel en m'observant avec une avidité non camouflée.
    Je répondis poliment, comme on me l'avait appris, et tombai irrémédiablement sous le charme du garçon -ainsi que dans le complot de mes parents. Je n'étais pas surprise ni gênée par le regard gourmand qui illuminait le visage de l'inconnu quand il posait ses yeux sur moi : ce n'était guère le premier à m'observer avec intêret. Très vite, la jeune fille frivole, folâtre, irréfléchie et nonchalante que j'étais, tomba éperdument amoureuse de lui. Il était évident que le sentiment -nouveau- d'amour que je portais à Julian était réciproque car ses attentions ne manquaient jamais. Il me chérissait presque plus que mes parents, ce que ces derniers constatèrent avec joie et soulagement, comme s'il s'agissait là d'un baby-sitter compétent qui saurait me garder en vie, me protéger et parvenir à mes besoins aussi bien qu'eux.
    Un an après notre rencontre chez moi, celle qu'avait malicieusement complotée mes parents -et ceux de Julian par la même occasion-, l'enjoliveur irrésistible demanda ma main. Il était convenu que je me marierai qu'à partir de mes 21 ans, mais alors que j'en avais seulement 20, mes parents acceptèrent avec joie, d'une façon presque trop hâtive. Apparemment, le rêve qu'ils avaient chéris depuis mon enfance se projetait tel qu'ils l'avaient espéré et ils se permirent d'accélérer le mécanisme, m'offrant à un homme prématurément. Mais pas n'importe quel homme, celui qui hériterait d'une fortune aisée, non comparable aux fortunes d'aujourd'hui mais qui à l'époque, était recherchée de tous.

    J'acceptai, ou plutôt j'obéissai car je m'aperçu que je n'avais pas réellement mon mot à dire dans cette affaire. De toute manière, pour quelle raison aurais-je refusé de m'offrir à Julian? Il était tout ce que j'attendais, ou du moins tout ce que mes parents souhaitaient que j'attende alors je n'avais pas à me plaindre. J'avais tout ce qu'il me fallait et tout ce dont je pouvais avoir besoin me tombait tout cuit dans le bec.
    A une vitesse démesurée, Julian et moi achetions notre première maison, -et quelle maison!, un bel espace avec jardin ; cadeau formidable pour une jeune fille telle que moi, qui n'avait connu jusqu'alors que l'aisance d'un compte de fée. Ce n'est qu'en quittant la demeure familiale et en vivant dans un autre milieu qu'une chose me frappa de plein fouet : je n'avais quasiment pas pris soin de mon petit frère. Alors que mon aîné s'était occupé de moi tel que son rôle de grand frère le lui permettait, moi, je n'avais pris soin à aucun moment d'Andy, ne m'occupant presque jamais de lui. La honte m'envahit, je la refoulai aussitôt : je n'étais pas habituée à ce sentiment écoeurant. L'effort gagna, j'oubliai le remord.

    Dès lors, l'attention que me portait Julian s'amenuisa. Je ne m'en rendais pas vraiment compte car il continuait de s'occuper de moi mais je ressentai un manque, impression dérangeante que je connaissais pour la première fois. Substance amère, dont je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus, encore vierge de mauvais sentiments.
    Certes cet abandon s'effectuait lentement, petit à petit. C'était dans mes derniers moi à tenir que je m'en rendis compte seulement. Peut-être était-ce mon insouciance qui m'avait aveuglé et qui ne m'avait fait m'en rendre compte qu'après que je m'eûs posé quelques questions existencielles? Mes parents m'avaient tout appris sauf les difficultés de la vie et je ne pensais pas qu'un jour j'allais devoir remettre en question quelque chose, ou quelqu'un. Quand je l'avais fait pour la première fois, en me demandant si l'amour que Julian me portait était encore aussi sincère qu'à notre rencontre, cette nouvelle vision des choses avait gommé ma faible cécité et avait sûrement contribué à m'ouvrir les yeux. Je comprenai alors que les imperfections pouvaient arriver, dans ma jolie vie si utopique.

    Un ténébreux jour d'hiver, alors que j'avais passé ma journée à m'occuper de notre demeure pendant que Julian travaillait à ses affaires, mon mari m'appela pour me dire que c'était jour de fête et qu'il m'avait préparé une merveilleuse surprise. En effet, nous étions le 20 janvier 1936 et j'allais avoir 21 ans.
    Ce jour là, je le vis encore moins qu'à l'accoutumée. Il avait prétexté des affaires urgentes et imprévues pour me fausser compagnie durant la quasi complète journée. Le soir en rentrant, alors que je n'avais eu comme seule compagnie que les flocons de neige cotonneux se détachant du ciel gris orageux, il sembla surexcité, les yeux pétillants de malice, d'une lueur qui m'était étrangère. Son sourire aussi m'était étranger, presque gourmand et espiègle.

    - Joyeux anniversaire, mon amour... Ce soir est ta soirée, je te promets l'inoubliable.
    - Alors laisse-moi me préparer comme il se doit
    , répondis-je, plus distante que prévu. Ces quelques années d'insouciance étaient trop nombreuses pour que je me fasse méfiante subitement, mais l'expression hâtive et excitée que je lisais sur le visage de mon bien-aimé fit naître le doute en moi, et je me permis d'être froide, sans toutefois le vouloir. Ma voix avait été aigre malgré moi, pour la première fois de ma vie, sûrement parce que c'était aussi la première fois que l'expression de Julian m'irritait tant -et m'inquiétais. Cette voix était inhabituelle, et sonnait désagréablement mal à mon oreille.
    - Fais vite, souffla-t-il alors, m'attirant à lui et me déposant un doux baiser au creux du cou.
    Ce geste eu au moins le don de m'apaiser, frivole que j'étais. Je me préparai, songeant à la surprise qu'il m'avait promise.

    - Ou m'emmènes-tu donc?, avais-je oser demandé dans la voiture.
    - Tu vas adorer, je t'assure, me répondit-il distraitement sans toutefois répondre à ma question et apaiser mes inquiétudes.
    Je l'obervais tandis qu'il conduisait, et alors l'évidence me frappa : cette voix, cette expression... me rappelaient celles de mon père quand il avait voulu me présenter Julian. Cela voulait dire que c'était sûrement une bonne surprise, non? Il était idiot que je m'inquiète tant, il présageait quelque chose d'inoubliable, il avait sûrement raison. Quelle irraisonnée alors je faisais!
    Le chemin fut long. Plus le voyage s'éternisait, plus mes inquiétudes s'envolaient avec facilité. Après quelques vingtaine de minutes, mon visage était tourné vers la fenêtre et mes yeux posés sur le paysage montagneux qui s'offrait à nous. Mes pensées étaient passées à autre chose et je me surpris à débattre sur la fabuleuse capacité qu'avaient les boucs pour gravir les montagnes vertigineuses et verticales sans trébucher et se casser la figure ; soudain la voix de Julian brisa le silence apaisant et aussitôt l'angoisse m'envahit. Je ne savais pas de quoi j'avais peur précisément mais je redoutais les surprises, surtout après l'expression avide et pressée de mon mari.

    - Nous voilà arriver! N'est-ce pas merveilleux?, avait-il demandé, et sa voix s'était montrée sourde mais plus commune.
    J'acquiésçais. Un sublime restaurant illuminé de toute part bordait la route.
    Quand Julian m'ouvrit la portière, alors que j'étais ébétée à observer l'immense auberge, des effluves excquises m'envahirent de toute part et je souriais, soulagée. Un gros restaurant, ce n'était que ça!
    Je me surpris à rire et c'est aux bras de mon époux que je me joignis aux nombreuses convives.

    Mais alors que mon appréhension s'était dissipée, je me rendis compte de la hâte de Julian durant le repas. Ses yeux étaient fuyants, brillants et il ne prêtait presque pas attention à ce qu'il avalait, en bouchées trop grosses. Il ne cessait d'observer autour de lui et de lever la tête sur sa droite, chose qui m'agaça lourdement. Il parlait avec un débit intraduisible et ses conversations étaient, pour la première fois depuis notre rencontre, superficielles et complétement désordonnées.
    Alors que nous en étions encore qu'au plat principal, mêt délicieux mêlant patates douces, canard et sauce parfumée, je ressenti un malaise, prétexta un besoin urgent d'aller aux WC et quitta la table, les chandelles, l'arôme musquée du plat, sous le regard soudainement conscient de Julian. Il sortit de sa flegme et acquiesca en murmurant quelque chose d'inaudible. Je suppose qu'il souhaitait que j'aille mieux en revenant. Seulement, je n'avais aucune envie de revenir. Ce repas avait pris une tournure désagréable, et le malaise qui m'avait habitée durant le début du trajet se réveilla en moi. J'entrepris de hêler un serveur, lui expliquait la situation en abusant de mensonges, et sortai du restaurant, un noeud au ventre. Ce n'était sûrement rien mais étant donné que j'avais vécu dans l'insouciance même, plongée dans la béatitude de l'idéologie, ce sentiment et ces émotions nouvelles me perdirent.
    Le souffle frais du vent dans mes cheveux me fit du bien.
    Je marchai vite, priant pour que Julian ne regarde pas dehors.
    Quoi qu'il était sûrement lui aussi pressé de partir, vu qu'il ne cessait de regarder l'horloge pendue à sa droite. J'avais pris soin de voir ce qui le préoccupait autant avant de quitter notre table : une horloge? Hm.
    Je ralenti le pas. J'étais trop loin maintenant pour que Julian me perçoive de l'intérieur du restaurant. Je traversais la route, atteignais le trottoir voisin, ruelle sombre et fraîche ou le vent qui soufflait fort m'apaisa.
    Comment pouvais-je être bien alors que je fuyais mon époux? Cela ne rentrait pas dans la logique des choses. Je n'étais pas censée fuir Julian.
    C'est alors qu'un murmure parvint à moi, d'abord trop tôt pour que je comprenne les paroles chuchotées.




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Alìce Kingston Honess
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MessageSujet: Re: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitimeMar 29 Avr - 13:06

    Je tournai la tête sur ma droite et rencontrai le regard sublime d'un homme sûrement de mon âge. Sa peau brillait, blafârde, sous l'éclairage du réverbère sur lequel il était appuyé, dans une pose décontractée. D'une beauté inhumaine, il m'observai, et un sourire séducteur me ravagea. Je ne pu déceler ce qu'il avait de subjuguant mais je me sentis aussitôt attirée. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes que je compris le sens de ses faibles murmures.

Alìce Kingston Honess *} Alicep2oy9



    - Te voilà, pu-je entendre d'une voix sombre et modulée.
    Il fit trois pas dans ma direction, quittant le révèrbère autour duquel il avait enroulé ses belles mains blanches, et je pu même entendre le poteau gémir de se voir abandonné par le merveilleux individu, qui le rendait plus beau que tous les autres révèrbères de la ruelle.
    Ce n'est qu'en constatant que l'inconnu se tenait à un mètre de moi que je pressenti le danger.

    - Je dois rejoindre mon mari, lâchais-je d'une voix hésitante tandis que le fabuleux jeune homme me regardait encore, une main gracilement posée sur le dossier du banc contre lequel je m'étais adossée. Un sourire avide et gourmand rendit ses traits encore plus terrifiants.
    Je me redressai, ne le quittant pas des yeux, m'apprêtant à partir. Mais quelque chose me disait qu'il ne souhaitait pas en rester là. "Te voilà", avait-il dit.

    - Ce serait complétement inutile de rejoindre Julian.
    Un hoquet me crispa.
    - Il avait d'ailleurs envisagé de t'amener ici. Dans cette ruelle, je veux dire, ajouta-t-il en faisant un vague geste de la main. Ne perdons donc pas de temps et finissons-en. Enfin, il ne veut pas que nous te touchions avant qu'il ne nous ait donné l'autorisation, mais... nous allons enfreindre les règles, je crois bien. Il a eu tord de ne pas acroître sa garde, te laisser quitter le restaurant en sachant ce qui t'attends dehors! Quel sot!
    Il riait, à présent. J'étais à la fois subjuguée par ses paroles et envoûtée par son rire. Toutefois, je pris mes jambes à mon cou et courais subitement vers la route.
    Il fut à mes côtés en moins d'une seconde, me bloquant la route.

    - Si tu cries, tu risques de t'attirer bien d'autres ennuis, m'avertit-il en décryptant mon expression de détresse.
    J'obéissais, docile, malgré l'état de transe dans lequel j'étais désormais plongée.
    Il m'aggripa. J'eus l'impression que deux menottes froides comme la glace emprisonnaient mes poignets. Je ne me débattis pas, trop crispée pour ça.
    Il m'entraîna dans le fond de la ruelle, et j'eus le temps d'apercevoir trois autres silhouettes avant de tomber dans une torpeur inconsciente. "Nous te touchions..." Nous?!
    Mon corps m'abandonna, et je tombai, lourde, dans les bras de l'inconnu qui se mit à rire, continuant de m'entraîner plus profondément dans la ruelle. Le grain de son rire tinta comme un carillon funèste et ce fut le dernier son que j'entendis, de mon existence humaine.
    Quand je me réveillai, je criai subitement, en proie à une douleur atroce. Mes yeux s'ouvrirent en l'espace d'un instant et je cru apercevoir Julian, debout devant moi, ce qui me fit prendre conscience que j'étais allongée au sol. Le contact humide du bitume contre ma tempe me le rappela lorsque je tentai de tourner la tête.
    Je criai mais l'effort me fit encore plus mal.
    Je tentai de déceler l'expression de Julian en ouvrant une ultime fois les yeux. Il était stoïque, les bras balants, me contemplant avec horreur pendant que je me tordais sur le sol, souffrante. J'ignorais ce qu'ils m'avaient fait. Mais la douleur était insupportable.
    L'image d'un jeune homme tappant amicalement dans le dos de Julian en riant mélodieusement m'accompagna dans mon évanouissement. Julian... complice. Je m'endormai alors, luttant contre la douleur.
    Quand je me réveillais, j'étais dans une ruelle abandonnée, et j'avais moins mal. J'ignorai pendant combien de temps j'avais été allongée, inerte, ici entre deux murs, cachée dans la pénombre.
    Tout ce que je savais, c'était qu'il fallait que je m'en aille, loin.
    Je me redressai péniblement, avec l'impression d'être souillée. Mes vêtements couleur crème avaient viré au gris et mes cheveux collaient à mon front, signe que j'avais transpiré.
    Au moment ou je me mis debout, la brise tournoya autour de moi et des effluves d'odeur alléchantes me transpèrcèrent de toute part. Mes yeux s'écarquillèrent malgré moi, et je me surpris à humer l'air avec une avidité étrange.
    J'étais assoiffée.
    Mes sens s'étaient accrûs, je percevais le moindre détail, la moindre odeur et j'entendais tout. Même les murmures habituellement inaudibles que des personnes s'échangeaient sur le trottoir voisin.
    Mais ce qui m'inquiétait le plus, ce n'était pas cela. Certes j'étais devenue hypersensible aux choses qui m'entouraient mais j'avais dans la gorge une désargréable sensation d'assèchement. Je déglutis, ce qui m'arracha un gémissement de douleur. La soif qui m'habitait était insupportable, et quand le vent m'amena une odeur irrésistible de l'autre côté de la rue, je tournai la tête, m'avançai doucement, et posai mon regard sur un jeune homme adossé sur le revèrbère -le même que celui contre lequel était adossé l'inconnu, mon bourreau (qui y était appuyé avec plus de grâce)-, jetant un coup d'oeil à sa montre. Prise d'une folie furieuse, je me jetai sur lui, portant instinctivement mes dents à sa gorge. Il n'eut même pas le temps de relever les yeux de sa pendule qu'il était déjà à moitié inconscient, me laissant traîner son corps dans la ruelle comme l'avait fait l'homme de la dernière fois -impossible de savoir quand, je n'avais plus la notion du temps.
    Cet homme fut ma première victime. C'est après avoir bu tout mon saoul de son sang que l'évidence vint à moi ; j'étais devenue vampire.

Alìce Kingston Honess *} Hjrdisbannierefs2



    Mon subconscient me conseilla de partir, le plus loin possible.
    Surtout parce qu'à chaque fois que je cédai à la tentation au coin d'une rue, je faisais une victime. Et je n'étais jamais rassasiée.
    J'allais alors le plus loin possible, aussi loin que mes jambes me portaient, c'est-à-dire extrêmement loin, car je n'étais presque jamais fatiguée.
    J'arrivai dans une contrée nommée Le Lothiessi, ou je me permis une pause. Les habitants étaient peu nombreux. Je ne savais pas si c'était une bonne chose pour moi. Tous les prendre? Ou au contraire essayer d'en mordre le moins possible car ils étaient en sous-nombre? Mais si je me permettais de réfléchir à la plus sage décision, cela ne servait à rien car ma soif me dominait et effaçait toute trace de réflexion.
    Consciente toutefois de ma sauvagerie, je pris soin de m'exiler dans un endroit reculé des populations humaines, préférant la campagne ou les bouquetins étaient plus nombreux que les hommes. C'est pendant 5 ans que j'appris à me contrôler, dans cette petite campagne désertée derrière le village de Lothiessi. Le sang des animaux était d'une saveur amère comparée au sang humain mais je m'efforçais de ne pas y penser. Mais l'effort porta, au bout de 5 années d'exil total (ou le nombre de mes victimes pouvait enfin se compter sur les doigts de la main), je pu me permettre de cotoyer les humains sans céder instinctivement à la tentation.
    Satisfaite de moi, j'errai dans les contrées durant 67 ans, m'habituant aux hommes de nouveau, mais solitaire quand même. J'essayai d'éviter la moindre catastrophe en ne m'approchant pas trop des hommes. Je pu aisément vivre 67 années "à la sauvage", étant donné que je n'étais plus cette pauvre et frêle humaine d'autrefois. Moi qui était d'ailleurs l'incarnation de l'insouciance et de la fragilité même, j'appris à me rengorger, et devenir ainsi différente. Durant ces 5 années de captivité, j'étais devenue quelqu'un d'autre et durant les 67 prochaines années, j'avais appris à me comporter comme une humaine, sans toutefois redevenir comme avant ma transformation. J'étais renouvelée, et mon caractère avait viré du blanc au noir. Méconnaissable était le mot qui m'allait le mieux.
    Jusqu'alors je n'avais pas tenté de me remémorer le fameux soir ou j'avais été transformée. Je ne désirais pas songer à Julian. Il avait été complice car sinon mon bourreau n'aurait aucune raison de connaître son prénom et d'après ses dires, mon ex-époux avait prévu de m'amener de son propre chef dans cette ruelle sombre. Ensuite, il n'avait rien fait pour me défendre, se contentant de m'observer avec une rigidité incrédule.
    Savait-il qu'ils étaient vampires? Souhaitait-il qu'ils me transforment? Ou cherchait-il simplement à me montrer à eux pour me confesser l'existence incroyable de créatures de ce genre? Ami ou ennemi, je ne savais plus comment le considérer. Toutefois, je pris la résolution de le trouver, souhaitant d'abord lui demander des explications. Mais le doute s'installa en moi, et si je n'arrivais pas à lui résister? Si je le mordais, ce serait difficile pour moi de me faire à l'idée que je l'ai presque tué, à partir du moment ou il était peut-être innocent.
    Mais alors que j'errai, confuse, je pénétrai dans un lieu différent. Marchant dans un bosquet perdu, je ressenti l'air se modifier et le paysage se modeler différemment.
    Les bizarreries de ce monde étaient vraiment incompréhensibles. D'abord je devenai vampire et ensuite, je tombai sur je ne sais quelle galaxie parallèle à la nôtre. Ignorant ces anomalies de la nature, je marchai encore et attérissai ici.
    Quelque chose me dit que je n'étais pas au bout de mes surprises et que j'allais tomber sur d'autres choses étonnantes, des centaures ou des animaux bavards, qui sait? De toute manière, j'étais devenue une sangsue, qu'est-ce qui pouvait bien me surprendre d'autre?

    Apprenant qu'une université était bâtie ici, je pris de nouvelles résolutions : me comporter comme une parfaite humaine. Certes cela allait être extrêmement compliqué de cotoyer humains alléchants à chaque coin de couloir mais mes 72 ans de remise en question allaient sûrement me servir. Au pire j'allais faire quelques victimes à mon arrivée, mais jamais plus de 5, j'en fis le serment.
    Toutefois, ou allais-je me nourrir? Yark! L'idée de devoir me contenter des lièvres et des musaraignes habitants dans les jardins voisins m'irritait au plus haut point. Je devrais m'exiler pendant quelques temps, régulièrement, pour pouvoir me nourrir d'autres bestioles un peu plus costaudes. Ou alors, je sacrifiai une vie humaine par semaine... Idée alléchante que je m'efforçais toutefois d'oublier, à contre coeur.
    C'est avec appréhension que j'intégrai alors l'établissement de Secret University, un mélange d'adrénaline et de gêne coulant dans mes veines vides.


    * * *

    Terminé. Désolée pour les 3 posts. =\
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Cindy Parker
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MessageSujet: Re: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitimeMar 29 Avr - 13:58

Bienvenue, très belle fiche.
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Haley Johnson
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MessageSujet: Re: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitimeMar 29 Avr - 14:25

Bienvenue Miss Excellente présentation! Smile Tu es Valider!

Amuse toi bien!
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Alìce Kingston Honess
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Alìce Kingston Honess


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MessageSujet: Re: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitimeMar 29 Avr - 15:33

Merci à vous deux. ^^
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Billie Griffins
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MessageSujet: Re: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitimeMar 29 Avr - 16:03

Bienvenue Smile
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Alyssa Cohen
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MessageSujet: Re: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitimeMer 30 Avr - 17:44

Wow super belle présentation félicitation la miss.XD

Amuse toi avec nous sur le fofo.
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Ian Zhimming
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Ian Zhimming


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MessageSujet: Re: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitimeMer 30 Avr - 20:23

Bienvenue miss
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MessageSujet: Re: Alìce Kingston Honess *}   Alìce Kingston Honess *} Icon_minitime

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